Yeu

L’île d’Yeu, deux fois île (car Yeu vient d’Oya, qui signifie île en langue germanique latinisée), est l’île du Ponant la plus éloignée du continent, à 17 km des côtes. Ses paysages sont très divers et changent selon les lumières du soleil. Au sud, entre la  Pointe du But et la Pointe des Corbeaux, la côte sauvage est couverte de lande rase et d’une grande variété de fleurs marines (asphodèles, armérias, ajoncs et bruyères). La Pointe du Châtelet et de la Tranche offre ses plus beaux points de vue sur le large. Après la Pointe des Corbeaux, la transition est surprenante : la côte se fait plus douce, on voit apparaître des plages et des dunes couvertes d’oyats, de chardons bleus et de lys des sables. Au-dessus, ce sont les forêts de pins maritimes et de chênes verts, et les marais qui abritent de nombreuses espèces d’oiseaux, comme le busard des roseaux. Les plages situées entre le Marais Salé et Ker Châlon sont idéales pour la baignade en raison de l’absence de courant, de leur faible profondeur et de la température de l’eau plus élevée.

Dans le centre de l’île, le paysage est couvert de bocages aux multiples parcelles et les maisons basses et blanches aux toits de tuiles et aux volets colorés donnent un éternel air de vacances à cette île où vivent pourtant  5 000 habitants, dont le quart a aujourd’hui moins de 25 ans. Longtemps premier port thonier de la côte atlantique, l’île d’Yeu continue d’être un port de pêche dynamique, ses pêcheurs de Port-Joinville rapportant bars, lottes, soles, turbots, dorades et crustacés.

A faire / à voir : les rues et les venelles de Port Joinville, le Grand Phare, le Vieux-Château, le Musée de la Pêche, le port de la Meule, la citadelle et le bois de Pierre Levée, Dolmen de la Planche à Puare, randonnées pédestres ou cyclistes …