Livre d’or
BREHAT – Ronan Le Gouriérec (avril 2018)
« Vert Jaune Vert ! Pas moyen de se tromper !!! »
« Super, merci d’organiser ça ! » – François
« Très belle soirée sur une île paradisiaque. Merci à Inizi » – Des Normandes en we
HOUAT – Mar’na (mars 2018)
« Houat magnifique, public chaleureux, INIZI au top, ‘’bloqués’’ dans l’île, souvenirs gravés » – Erwan
« Merci la belle équipe !!! Super bons moments passés ensemble ! Des bises à vous 3 » – Mar’na, artiste
« Un grand merci pour ce magnifique partage ! Une présence d’une grande intensité. Merci Mar’na, merci Inizi ! A très bientôt quand vous voulez » – Aude
« Je prends mon billet d’avion. Merci » – Marie-Renée, une îlienne
« Merci pour ce beau voyage avec Mar’na ! Qui donne envie d’y aller ‘’en vrai’’ » – Chantal
AIX – Duo du Bas (février 2018)
« Le vent du Nord vous a porté jusqu’à nous. N’attendez pas de nouveau les grands froids pour venir nous revoir ! Merci à vous » – Alan
« Superbe soirée. Merci pour nous avoir fait voyager. Vos voix nous ont transportés. A bientôt » – Marie
« Merci pour la soirée, j’ai adoré faire la cuisine, j’ai adoré quand on mangeait mais j’aurais pas dû prendre un piment ! Ah ça fait chaud ! J’ai adoré le concert » – Louise, 12 ans
SEIN – Kan Ba’R Bistrot (novembre 2017)
« J’ai été très honoré de chanter sur cette île où vivent tant d’excellents chanteurs. An inor oa bet din » – Erik Marchand, artiste
« Mersi bras bras dac’h ! Quel week end ! Vive Inizi ! J’ai découvert un merveilleux caillou ses habitants tous accueillants & fiers de leur île ! A quand le prochain Kan Ba’r Bistrot sur les autres îles ? » – Rozenn Talec, artiste
GROIX – André Minvielle (octobre 2017)
« Super idée que cette programmation ! Merci Minvielle et hasta luego Inizi » – Cl.
« De la part de votre plus vieille admiratrice groisillonne : bravo et merci »
« Merci pour le beau cadeau que tu nous a amené ! Franchement, une belle soirée avec une belle personne » – Bethy
« Aux amis de l’île de Groix, aux rizhomables d’ici, ouiii je groiiiiix !! Merci pour l’accueil, merci pour l’humus, l’humeur, le poisson fumé et l’iode marine par les deux narines. Merci de m’avoir permis de pédaler mon bo vélo de Babel » – André Minvielle, artiste
OUESSANT / MOLENE – Finis Terrae (mars 2017)
« Merci Inizi! Comment décrire ces moments forts partagés avec les habitants de Molène et de Ouessant? Par des mots comme Convivialité, chaleur, intensité, découverte, rires, simplicité, accueil, partage… L’aventure et les rencontres furent riches, à l’image de nos hôtes et de l’équipe d’Inizi qui porte un projet culturel et humain essentiel dans notre monde en mal de liens… » – Sophie Brochard, membre d’équipage Finis Terrae
« Livre d’or, livre d’or… c’est plutôt de diamant ou de platine qu’il devrait être ce livre, en tous cas pas d’or noir, on en a assez sur nos côtes arrivant régulièrement porté par les flots. Moi je vous parle de cette expérience inoubliable d’une tournée à Molène et Ouessant, un bon vieux week-end de tempête début mars, pour jouer sur place un ciné-concert basé sur le « Finis Terrae » de Jean Epstein tourné là même 89 ans auparavant… émotion garanti, bonne humeur … du bonheur. Inizi et les deux lascar(e)s qui s’en occupent, c’est l’équipe que l’on voudrait avoir toujours avec soi en tournée, efficace dans l’organisation, aimable avec tous, respectueuse de chacun, et drôle… c’est pas rien tout ça, et il faut s’en occuper, ce qu’ils font brillamment. Si les conditions pour refaire un projet avec vous c’est d’attendre 50 ans, je m’inscris tout de suite. Bon vent les amis. » – Jean Aussanaire, artiste, équipage Finis Terrae
GROIX – Du Bastas (janvier 2017)
« J’ai eu le plaisir de rencontrer et d’écouter les membres de » Du Bartàs », très chouette groupe invité par INIZI sur notre petite ile de Groix en février dernier. Ce fut un concert d’une rare intensité, tant sur le plan musical qu’humain : humour, poésie et engagement, distillés par 5 musiciens charmants et disponibles : une respiration dans l’hiver, un pur bonheur ! Comme à chaque fois que des musiciens se déplacent chez nous, je me suis sentie privilégiée, et je mesure la chance que nous avons, à Groix, d’avoir des personnes motivées qui nous apportent de la culture, seul rempart à la bêtise ambiante. Alors, merci INIZi, et longue vie ! » – Caroline
HOUAT – Erwan Keravec & Philippe Foch (décembre 2016)
« L’association « les Alizés » de l’Ile de Houat remercie INIZI d’amener sur nos iles ses programmations culturelles hétéroclites ! Nous avons été ravis de vous accueillir pour ce concert « Cornemuse et Percussions », d’Erwan Keravec et Philippe Foch, dans la petite église de Houat. Nous rêvons maintenant grâce à vous de cinéma, expo et spectacle en tout genre qui pourraient venir jusqu’à nous et rompre notre isolement pendant ces longs mois d’hiver et nous avons hâte de vous accueillir à nouveau sur Houat… En attendant nous souhaitons BON VENT à votre association et plein de belles choses. A bientôt! » – May De Fougerolles, association Les Alizés
OUESSANT – Cycle Boire (novembre 2016)
« Merci d’avoir promené notre Lapin Bleu jusqu’à Ouessant, non pas qu’il avait besoin d’air car il prend souvent le large, mais il est rarement allé plus à l’Ouest…Dans une salle comble, entre un doyen et une adolescente, Yvonne était ravie d’être là ça se sentait…enfin c’est ce qu’on m’a dit. Ce dont je suis sûre c’est que prendre le bateau pour aller voir un Sébastien Barrier en belle forme, qui nous a forcé à ne boire que quelques gorgées de vin à nous douarnenistes qui avons l’habitude d’en boire des tonneaux, fût une vraie aventure, une bouffée de bonheur, une grosse taffe de kiff ! Alors garder le cap et ne lâchez rien. Inizien de tous pays, unissons nous!!! » – Laurence Ansquer, Productrice comblée, Spectatrice en manque
« Manon et Tangi m’ont invité à passer le 11 novembre à Ouessant. Pour y projeter Mon lapin bleu, mon film de bistrot. L’opération s’intitule « Boire » et programme également mon camarade Sébastien Barrier et son spectacle Savoir enfin qui nous buvons. Diable ! Quel projet ! Je dois savoir à quoi m’attendre. Pourtant, j’accepte volontiers. Trop tentant d’échanger le 11 novembre et ses cérémonies funèbres contre une belle promesse de libations sur une île, en compagnie de bons camarades de jeu. Ça commence bien, le soir de mon arrivée, où le maire et ses conseillers ne sont pas les derniers à nous encourager à lever le coude. A une condition, toutefois. Une condition à de multiples reprises répétée : « Demain, n’oubliez pas, on vous attend pour la cérémonie du 11 novembre ! » Ben merde alors ! Le lendemain matin, malgré les agapes de la veille, j’entreprends de combler à pied les trois kilomètres qui séparent mon gîte de la mairie. Parce que j’ai une parole, MOI ! J’ai une parole, et ce n’est pas le cas de tout le monde ! Ce n’est pas le cas, par exemple, de mes chers camarades qui ont tous fait défection. Bon… Puisque je suis là… La cérémonie commence. Devant la mairie sont rassemblés des représentants de la gendarmerie et de la marine, ainsi que M. le Maire, ceint de son écharpe tricolore, accompagné de ses conseillers municipaux. Un volontaire se prépare à hisser le drapeau, pendant qu’un enfant, préposé à la sono, s’apprête à appuyer sur le bouton d’un magnétophone pourri, sans doute récupéré sur une épave à la suite d’un naufrage. Le maire donne le signal. Les militaires se mettent au garde à vous et saluent. A ce moment, une automobile déboule à fond, dérape sur le gravier et se gare en crabe. Tout le monde se tourne vers l’intrus : le maire, les militaires figés dans leur garde-à-vous, le leveur de drapeau, l’enfant préposé à la sono. La portière de l’auto s’ouvre en couinant. Une femme en sort, un peu en vrac, met de l’ordre dans ses cheveux et tire sur sa jupe, avant de venir se planter au milieu des officiels. Le maire ricane : « Ah te voilà, toi ! On ne t’attendait plus. » La cérémonie reprend son cours. Le magnéto crache péniblement les premières notes de l’hymne national et tombe en rade. Le type chargé de lever le drapeau continue quand même à œuvrer en tremblant. Le mat est très court, il est vrai, et même si le type joue la montre, le drapeau est vite arrivé au sommet. C’est alors que le magnéto se réveille et qu’on entend vaguement trois notes agonisantes qui ressemblent à la fin de la Marseillaise. Puis la procession s’ébranle en direction du cimetière et du monument aux morts. Le maire y prononce le discours officiel avant d’annoncer : « Puisque nous sommes en république, ceux qui croient en Dieu sont conviés à la messe, les autres à l’apéro, et tout le monde se retrouvera au vin d’honneur qui nous attend à la mairie d’ici une heure ». Je reste prendre le soleil, assis sur le mur du cimetière, tandis que l’assemblée se disperse. M’apercevant, l’adjoint au maire me fait un signe sans équivoque m’invitant à boire un coup au bistrot d’en face, pour patienter, sans doute, en attendant le vin d’honneur. J’y observe des mœurs inconnues chez moi à Douarnenez, qui consistent à avaler successivement un verre de blanc, un demi et un pastis. Mais je suis très tolérant. Au vin d’honneur, j’accepte même de boire du Martini blanc. J’y fais la connaissance du doyen de l’île, bon pied, bon œil, qui sera également le doyen de la projection, le soir-même, au café Le Fromveur, aux côtés d’une jeune fille de vingt ans qui me confiera, après avoir vu Yvonne, la tenancière octogénaire, héroïne de mon film : « Moi, je veux faire patronne de bistrot et finir comme Yvonne. » Le troisième jour, je m’échappe, je prends le premier bateau pour rejoindre le continent. C’est l’anniversaire de ma maman qui fête ses quatre vingt dix ans ! Elle nous invite au restaurant. Je suis dans une forme étincelante. Merci Inizi ! » – Gérard Alle, auteur, réalisateur de Mon lapin Bleu
SEIN – Ribin (octobre 2016)
« Tout d’abord merci à vous et votre partenaire (asso Emglev Bro Dz) pour l’accueil très chaleureux à Sein. Et merci aussi et surtout pour cette belle idée de faire venir des artistes au plus près « des gens » sur les îles. Ce que les artistes transmettent et traduisent dans leur art doit être accessible à tous. Mais, trop souvent, l’art se diffuse dans des temples de la culture et devient inaccessible, alors votre démarche n’en est que plus intéressante. J’ai aimé aussi ce fameux et délicieux Kig ha farz : grand moment de convivialité partagée réunissant toutes les générations. C’était très beau et émouvant de voir avec quel bonheur les uns et les autres ont pris grand plaisir à chanter ! Très beau moment de partage et de chaleur humaine, de belles et vraies valeurs à défendre ! Continuez, continuez ! Au plaisir ! » – Monique Répécaud, conteuse
BATZ – Erwan Lhermenier (avril 2016)
« En face de Roscoff, l’Ile de Batz … petit bout de terre cachant bien des trésors et où tout se fait à pied (quoi qu’éventuellement en taxi brousse quand on est un peu chargé) ! J’y ai découvert un jardin avec une végétation incroyable. On y rencontre des habitants passionnés et pleins de vie. Un lieu tout à fait propice pour la rencontre entre l’homme avec la nature où le rêve prend tout son sens. Je suis donc venu tout naturellement pour jouer et initier les gens d’ici à la musique verte avec l’ECHO SystM. Il y a eut deux rendez-vous courant Avril 2016 : le vendredi 1 avril (ballades-ateliers et concerts scolaires en maternelle, primaire et collège) et le samedi 16 avril (concert au jardin Georges Delaselle) . Pour s’y rendre, il faut faire avec les marées: quand elle est basse, il faut marcher sur un trrrèèèès long ponton qui surplombe la mer et quand elle est haute, le bateau vous embarque directement sur le Port. De là, une petite traversée vous mène sur l’Ile où l’on peut flâner au grand air entre landes et patates, admirer les Huitriers-Pies qui cassent la croûte sur les rochers et voyager dans un jardin exotique luxuriant … il n’y a plus qu’à faire sonner les herbes folles ! Suite aux séances scolaires, certains enfants sont mêmes revenus avec leurs parents au jardin. Un grand merci donc à Manon et Tangi d’Inizi d’avoir organisés ces beaux moment de partages; merci aussi à Anne Diraison qui a assurée le relais sur place. Ces Iles « hors du temps » ont besoin de ce genres d’évènements culturels pour créer de la vie « hors-saison touristique ». Les liens humains comptent autant que l’exigence artistique pour cette organisation militante : longue vie à INIZI ! » – Erwan Lhermenier, musicien buissonnier
GROIX – Natasha Kanape (mars 2016)
« Groix 2016 – fin mars, il pleut des giboulées et tout est donc normal, le bateau tangue, et c’est normal, force 4, les moutons sont de sortie, le berger est resté sur le quai. Sur le bateau, un Tangi – couché tard et levé tôt – rieur quand même, mais ça c’est normal, une Manon-mouette-rieuse cachée dans son imper bleu à pois blancs, celui du gros temps, élégante et drôle, normale, une famille normale, les Alle, Caroline pour l’association Rhizomes, Gérard, dit Lapin bleu, pour l’association des Grands-Chauves-qui-veulent-un-autre-monde et Pour-le-retour-de-la-vigne-en-Bretagne. Dans la famille Alle, je demande la cadette, pépette, Azilis et sa copine Aude Moalic, graine de star. Une bande de copains, qui nous rejoint, y a la Liza et la Nina, le grand Sylvain, Camille et Louis, et va savoir encore, ils se déplacent en bande.
Et puis y a la Natasha, Natasha Kanape Fontaine de son nom, indienne innu venue du Québec en résidence chez nous, slameuse de son état, poète, performeuse, 25 ans tout juste et de bien belles envolées déjà. Ce jour-là elle boude, elle a ptêt eu mal au cœur sur le bateau ou elle a des peines de cœur ? Elle veut pas du pâté que lui propose Tangi, elle veut pas de la salade de Manon, elle veut pas passer à table, elle nous snobe.
Et puis dehors il giboule ! les boules – c’est qui cet Inizi qui nous a invités ce …. de ouiquenne ?! c’est qui-qui ? Inizi ? ! qui z’ont tout organisé, les billets, l’hébergement, la prestation et qui z’ont même pas pensé au temps ?!
Et puis la magie opère. Y a la palabre avec Natasha à l’Ecume, merci Anne, elle slame, la Natasha, elle raconte le chamanisme, la réserve, les mille questions, les outardes, l’acculturation, les espoirs, on est tous suspendus à ses mots, profonds, bien doux et violents à la fois, la petite, elle a grandi vite.
Y a le repas joyeux belle équipage foutraque à la crêperie, y a le concert au bistrot-dont-je-me-souviens-plus le-nom, normal, j’ai bu un océan, y a le retour à pied ( ben oui on est à Groix quand même ) dans le nuit , perdus qu’on est, et UBER ?! mais Aude Moalic chante sur la route à pleins poumons, Tangi lui a promis de faire manager pour elle quand elle sera grande ! y a les besaces de fous rires, ya les sourires en coin, y a une Groisillonne qui emmène Natasha faire le tour des menhirs de l’île, elle y puisera la force d’un prochain slam ?! y a les vélos qu’on a pas loués, t’ as vu la côte ?! y a les copains qu’on a pas quittés
Ca giboule toujours, normal, Tan-Gi-Boul ! Tangi et Manon royaux , Natasha splamb ! Elle arbore un sourire grand comme le Québec, non, comme le Canada, la bande de potes qu’ a pas dormi, parfaits ! Le bateau qui nous ramène avant que la liaison soit interrompue, nickel, ça piaule au retour, on s’en fout, y a une petite chanson qui tourne dans nos têtes … Inizi, revenez-y !! Inizi , Inizi …
Alors depuis un an, j’attends qu’ils me rappellent, les deux bandits d’Inizi… Allo Caro ? t’aurais pas un poète haïtien sous la main? à emmener sur une île? à bon entendeur, salut … » – Caroline Trouin, directrice de l’association Rhizomes
SEIN – Erwan Keravec & Wassim Halal (décembre 2015)
« Je suis allé sur l’île de Sein jouer en duo dans un lieu assez surprenant avec Erwan Keravec à la Cornemuse. Mes souvenir en vrac, une série de rencontres improbables : un professeur d’école qui était incroyablement passionnant dans son rapport à la pédagogie, une réalité parallèle que je n’avais pas imaginé, un accueil chaleureux tant des habitants que des organisateurs qui font un projet d’une grande qualité. On imagine souvent le public venant à la rencontre d’un univers musical. Pour ma part, j’avais la sensation d’aller à la rencontre d’autres personnes, jouer pour eux, rien que pour eux. C’est une expérience humaine et musicale forte. Dernier souvenir : Le sourire de la personne chez qui on jouait, sourd comme un cactus, heureux d’entendre via son sonotone-zoom un concert « quasi » accoustic. » – Wassim Halal, artiste